Dans ce match si important pour les deux équipes, Mme Frappart avait donc choisi son camp, expulsant Dante pour un 2ème carton jaune pour une absence de faute devant un Gameiro malin, puis un autre jaune à Galtier et pour finir, un rouge à… Kluivert qui était sorti et se trouvait sur le banc…
Rouge pour Dante et Kluivert !
La raison de cet acharnement de Mme Frappart ? Un geste obscène que Kluivert aurait fait selon les dires du 4ème arbitre qui avait décidé de mettre le feu sur les bancs des deux équipes. « Faux ! » répond Galtier. Ces cartons rouges peuvent handicaper le Gym puisque les deux joueurs ne seront pas présents pour la demi-finale de Coupe de France contre Versailles et peut être aussi contre le PSG… Quand on connaît l’influence de Dante et de Kluivert dans jeu niçois, il est facile de comprendre la colère froide de l’entraîneur niçois. Faut-il refuser d’être arbitré par Mme Frappart ? Au vu de son arbitrage à sens unique lors de ce Strasbourg/Nice, la question a le mérite d’être posée… Dans la 1ère mi-temps, Strasbourg a étouffé les Niçois recroquevillés en défense avec un duo inédit Dante/Danilo en l’absence de Todibo et Daniliuc. Puis après l’expulsion de Dante visiblement dans le collimateur de Mme Frappart, Danilo/Rosario ont formé la paire centrale. A la 15’, la perte du ballon de Schneiderlin aurait pu permettre à Gameiro d’ouvrir le score mais son tir rate le cadre. Sur la contre-attaque, Gouiri provoque Sels mais le retour de Djiku prive l’attaquant niçois d’une occasion de but. A la 29’, c’est Prcic, le meilleur Strasbourgeois, qui frappe de loin mais Benitez détourne le ballon. A la 45’, le duo Delort/Gouiri aurait pu ouvrir le score si Gouiri avait cadré son tir. Mais cette vision est trompeuse, la 1ère mi-temps a été vraiment à l’avantage des Strasbourgeois.
Benitez impérial !
Dès la reprise, le tournant du match a été l’expulsion injuste de Dante à la 48’ poussant le Gym a joué à 10 contre 11 pendant plus de 40 minutes. Et Strasbourg a poussé …Mais face aux Alsaciens, il y avait un rempart quasiment infranchissable : Benitez, le goal niçois. Face à Diallo ou Ajorque à la 76’ ou à la 84’, Benitez était là… Il a été le meilleur homme du match. Si Strasbourg avait marqué, Nice n’aurait pas pu revenir au score. Il est dommage qu’il ait fallu attendre que les Niçois soient à 10 pour les voir devenir plus agressifs, engagés, et concernés après une 1ère mi-temps lénifiante. L’injustice les a stimulés. Désormais, la parole est à la commission de discipline pour savoir si la raison va revenir dans le foot et chez Mme Frappart qui pourrait aussi récolter un rouge pour son arbitrage de ce match. Les arbitres sont aussi notés, nous aimerions bien connaître sa note. Si Kluivert et Dante ne pouvaient pas jouer contre Versailles, il serait bien dommage qu’ils soient aussi absents contre le PSG…
Pascal Gaymard