Mais voilà, les Niçois sont des tentateurs et à force d’ouvrir des boulevards, même des Troyens au bout du bout de l’enfer, ont réussi à se remettre dans le match.
Le relâchement incompréhensible des Niçois…
La faute à qui ? Aux entrants qui n’ont pas remplacé les sortants avec la même application et le même talent, à toute l’équipe qui s’est relâchée de manière coupable car tout autre résultat que la victoire aurait été une catastrophe au vu de la physionomie du match. Les Aiglons ont eu plus de 70% de possession de balle durant 75mn et puis le trou noir avec deux buts contre eux à la clé, un tir de loin de Chavalerin dévié par Dante qui trompe Schmeichel qui pour une fois n’avait rien à se reprocher, puis un but de Conté dans une défense Niçoise à l’agonie à la 90’. Avant, le Gym avait tout bien fait. Un but dès la 2’sur un corner joué en deux temps par Pépé puis Diop qui centre et trouve la tête de Viti pour le 1er but de sa carrière (et qui ne devrait pas être le dernier). L’Italien a prouvé qu’il était mieux qu’un remplaçant .Cela tombe bien, puisqu’à Auxerre, Dante sera suspendu. Après Pépé deux fois et Delort une fois auraient dû ajouter 3 autres buts dans l’escarcelle Niçoise. Heureusement, sur une lumineuse ouverture de Lemina, encore le meilleur sur le terrain hier après-midi, Pépé drible un défenseur Troyen qui le déséquilibre. Penalty ! Delort le transforme sans faiblir. 2 à 0 pour Nice et rien à redire à la mi-temps.
Lemina, Pépé, Diop, Viti, Delort…
Entre temps, Schmeichel avait effectué deux beaux arrêts prouvant qu’il a quand même de la qualité. Mais à la 53’, grand pont de Viti qui transmet à Diop qui donne à Pépé qui marque enfin ! 3 à 0, on croit que la messe est dite. Autour de la 60’, Pépé, Lemina et Delort sortent remplacés par Barkley, Rosario et Laborde. Des trois, seul Laborde va tenir son rang avec une frappe qui fracasse la transversale de Gallion, le gardien Troyen à la 75’. C’est le tournant du match car après, cela s’apparentera comme un cauchemar pour des Niçois à la dérive. Lucien Favre a encore bien du travail sur la planche. Mais l’OGC Nice enchaîne les victoires. Ce serait bien de continuer contre Slovacko à Nice, ce jeudi puis à Auxerre dimanche à 15h. En attendant, l’équipe se dessine et trouve une âme autour de joueurs exemplaires tels que Lemina, Dante, Todibo, Diop, Thuram, Pépé, Delort et même Laborde. Seule ombre au tableau, la sortie sur blessure d’Atal décidemment très fragile mais si talentueux !
Pascal Gaymard