Après le match contre Nantes à l’Allianz Riviera (1 à 1), qui aurait pu croire que les Niçois pouvaient gagner le Partizan solide leader du groupe et en plus avec la manière ?
Pépé ouvre la marque…
D’emblée, les Serbes se montraient dangereux par Ricardo (16’) mais Bulka s’est montré intraitable prouvant qu’il est, s’il fallait encore le démontrer, qu’il est bien meilleur que Schmeichel. Il faut dire que la paire centrale, Dante/Rosario (décidemment plus à l’aise en défense qu’au milieu…), a réalisé un grand match. Les Niçois étaient bien entrés dans leur match puisqu’à la 7’, Boudaoui qui a pris le couloir droit, avait réalisé une belle percée. De l’autre côté, Brahimi en faisait de même, prenant la profondeur, ajoutant de la vitesse, enfin. Titulaire pour l’une des premières fois, la recrue venue d’Angers a prouvé sa valeur. Il a empoisonné la vie de ses défenseurs. Le discours de Lucien Favre avait enfin une traduction sur le terrain pour un match qui peut s’avérer être une référence. A la 29’, Brahimi déborde, centre pour Laborde qui échoue mais Pépé en embuscade reprend et ouvre la marque, 1 à 0. L’attaquant prêté par Arsenal a retrouvé sa forme lilloise en multipliant les appels. A la 39’, lancé par Bard, Pépé donne un caviar à Laborde qui bute sur le gardien du Partizan, Popovic. Toujours Laborde encore bien servi par Brahimi a trouvé le poteau une nouvelle fois (47’). A croire qu’il est maudit…
Lemina donne la victoire au Gym…
Ce qui est aussi vraiment dommage, c’est qu’il n’y a eu que 11 324 spectateurs pour assister à ce spectacle. La Populaire Sud exultait enfin. Et puis, le grand homme du match (avec Pépé), Mario Lemina allait provoquer le destin du Gym. Aux 48’, 68’ et 77’, l’immense milieu de terrain n’a pas fait que défendre, il a organisé le jeu Niçois jusqu’à cette 74’ où sur un service de Thuram, Lemina va donner la victoire aux Aiglons, son tir étant dévié. Car auparavant, 4 minutes avant, sur un dégagement raté de Bard, Ricardo avait pu égaliser. Le malheureux Bard qui à la 58’ avait vu sa frappe déviée par Popovic. Pour conserver cet avantage, Lucien Favre a effectué quelques changements avec les entrées de Beka, Mendy et Viti remplaçant respectivement Thuram, Atal et Pépé sorti sous une ovation du public. Sans Diop ni Delort, cette équipe a prouvé qu’elle avait du caractère et qu’elle pouvait être redoutable. Nice prend la tête de son groupe mais il faudra confirmer à Cologne pour se qualifier où un match leur suffira. Avant, les Niçois se rendront à Lorient pour essayer de traduire par une victoire, leur renouveau. Nice ne mérite pas cette indigne 12e place…
Pascal Gaymard