Enfin, il semble y avoir moins de déchets dans le jeu des Aiglons, moins de passes à l’adversaire dans les 30m du but niçois… Et quand le milieu est impliqué et que l’attaque est efficace, cela facilite les choses d’autant que la défense centrale a su se ressaisir après les approximations rennaises.
Gouiri marque au bout de 4mn…
Tout a débuté sur les chapeaux de roue, il ne fallait pas prendre le match en retard. Dès la 4e, Schneiderlin sert parfaitement Gouiri qui ne se prive pas d’ouvrir le score en trompant en force Reynet, le gardien nîmois. Décidément, Ursea a eu le nez fin en mettant le milieu sur le banc. Blessé dans son orgueil, Schneiderlin a su réagir et contre Nîmes, Ursea a su le récompenser en lui confiant le brassard de capitaine. Un juste retour des choses. Durant ces premières 20mn, il n’y avait qu’une équipe sur le terrain, Nice. On s’est dit alors que si les Niçois avaient joué tous leurs matchs de cette manière, l’Europe serait toujours un objectif. Durant cette période, Atal qui fêtait son retour comme titulaire après sa blessure, a fait briller ses capacités de dribbles et de percussion en se créant deux occasions franches. À ce poste d’ailier droit, il excelle… Et puis, Nice a baissé son niveau et les Nîmois en ont profité pour revenir dans la partie, eux qui jouent leur survie à chaque match.
Claude-Maurice donne la victoire au Gym
A la 50e, sur un corner joué à deux, la tête de Ripart trouve les gants de Benitez qui détourne sur Landre qui de près, bat de la tête le portier niçois. Après, le match est devenu totalement fou. Servi par Lees-Melou rentré à la place de Boudaoui, touché à nouveau (après Rennes), Gouiri trouve le poteau alors que Reynet semblait battu. En réponse, Eliasson voit sa frappe heurter la barre transversale… Et puis, il y a eu un cadeau « à la niçoise » de Burner, un ex-Aiglon, qui trouve… Claude-Maurice qui ne se fait pas prier pour marquer son but, le 3ème contre Nîmes. Dolberg, de retour et entré à la 61e en lieu et place d’Atal, aurait pu tuer le match sur un centre cadeau de Gouiri qui ne sera pas cadré par le Danois. Cette offrande aurait pu coûter cher aux Aiglons car dans les arrêts de jeu, à la 92e, Eliasson aurait pu marquer sans la maestria de Benitez, encore décisif.
Monaco, Lorient et Marseille au menu à venir…
Claude-Maurice, Gouiri, Benitez, Schneiderlin, Atal, Todibo, voilà bien les satisfactions niçoises de cette rencontre ô combien importante qui renvoie Nîmes à 10 points du Gym qui lui n’est plus qu’à 6 points de Metz, 6ème. Ce championnat est décidément un peu fou où deux victoires de rang peuvent tout changer. En Coupe de France, Nice rencontrera Monaco qui a déjà battu deux fois le Gym cette année et qui vient de perdre de précieux points pour l’Europe à Strasbourg où ils ont perdu 1 à 0 dans les arrêts de jeu. Après, Nice aura un match tout aussi décisif pour ses ambitions à Lorient avant de revoir Marseille à l’Allianz Riviera. Si deux victoires venaient s’ajouter au total point des Niçois, alors la fin de saison pourrait être moins morne que pressentie…
Pascal Gaymard