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FOOTBALL- Lyon 2 –Nice 3 : Les Aiglons matent les Lionceaux pour la Der

Décidément, la saison du Gym aura été en dents de scie avec des hauts et des bas, contre Lyon au parc Décines-Charpieu, c’était le Gym version haut qui nous a été servi…

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Comment imaginer après le match contre Strasbourg à Nice que cette équipe allait être en mesure de battre Lyon qui jouait sa place en C1 ? Beaucoup de parieurs ont dû laisser des plumes dans l’affaire.

La VAR dans tous ses états…

Car Monaco au final, n’aura même pas eu besoin de battre Lens (0-0) pour rester 3ème et jouer les barrages de la C1 ou pas (Tout dépendra de la victoire de Manchester City contre Chelsea). Pourtant, tout avait commencé comme d’hab pour Nice avec un but dès la 4ème minute de Toko-Ekambi sur un centre de Memphis Depay, deux partants sûrs de l’OL. Les Lyonnais dominent des Niçois apathiques comme souvent, ce qui semble normal car ils jouent leur place en C1, alors que Nice n’a plus d’ambition sinon de terminer de la meilleure des façons. Quand Aouar se voit refuser un pénalty et que le Gym en profite pour égaliser sur l’une de ses rares attaques sur une combinaison Gouiri/Lees-Melou et une finition opportuniste de Dolberg, l’espoir change de camp…ou si peu. Car Lyon ajoute un but refusé pour un hors jeu très juste alors que celui de Dolberg avait été accepté à juste titre quelques minutes avant. Oui, parce que le véritable héros de la soirée aura été la VAR. Pas une action de jeu sans la VAR, sauf parfois comme sur le but refusé…ce qui a fait grogner le président Aulas dans les couloirs à la mi-temps.

Gouiri, l’homme à tout faire…du Gym !

Mais Lyon rentre au vestiaire avec un avantage d’un but suite aux mêmes, festival de Depay qui se joue d’Atal et centre pour Toko-Ekambi. Auparavant, le goal niçois, Benitez, avait détourné sur sa ligne une tête de Marcelo sur un bon coup-franc de Dubois. Que s’est-il passé dans la tête des Lyonnais après la pause ? Ont-ils cru trop vite que la partie était pliée ? Qu’ils gagneraient 2 à 1 alors que Monaco était tenu en échec du côté de Bollaert ? Sans doute. Alors, pour une fois que ce n’était pas eux qui flanchaient, les Niçois en ont profité pour marquer un superbe but sur une frappe magnifique de Kamara de plus de 20 m ! Pas de réaction des Lyonnais et les entrants Mendes, Slimani ou De Sciglio n’ont pas été déterminants, hormis Cherki qui s’est bien battu. Sans doute aussi qu’en face, il y avait des revanchards comme Gouiri qui était partout à la fois et qui à la 57e a déposé un cadeau sur la tête de Saliba, un ex-Stéphanois, qui a donné l’avantage aux Aiglons… Et là encore, pas de révolte du camp d’en face, Nice gérant tranquillement son avance. Cette victoire permet au Gym de terminer 9ème avec 52 points à 6 points de Rennes qualifié pour la nouvelle Europa Ligue, de quoi avoir de sacrés regrets…

En attendant Galtier ?

Après, faut-il croire que les Niçois ont voulu prouver leur valeur à leur entraîneur, Adrian Ursea, qui a toujours claironné que Nice n’avait pas lâché ? Ont-ils voulu lancer un appel à Christophe Galtier pour le convaincre de venir à Nice plutôt qu’à Lyon ? Qu’ils étaient tout aussi forts que les Lyonnais ? Et puis Gouiri, a-t-il voulu prouver à ses anciens dirigeants qu’ils ont fait une erreur en le laissant partir à Nice ? Saliba n’a pas caché sa satisfaction d’empêcher Lyon d’être en C1, lui qui a été un vert durant de nombreuses saisons. La rivalité entre St Etienne et Lyon est toujours omniprésente. Il ne sera vraisemblablement plus Niçois la saison prochaine… Par contre, Nice devrait lever l’option sur Todibo qui se voit bien continuer l’aventure en Rouge et Noir. Après, Lees-Melou, capitaine de ce Der, Nsoki, Bambu, Myziane, Trouillet ne devraient plus être Niçois la saison prochaine. Quant à Galtier, sacré champion avec Lille (victoire 2 à 0 à Angers), il serait très près du Gym selon diverses sources avec un salaire doublé, un avis sur le recrutement et un poste de manager sportif longue durée qui plairait tant à l’intéressé qu’aux actionnaires anglais d’Ineos. Réponse dans les jours à venir…

Pascal Gaymard

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