Et le résultat sous une pluie battante a été cruel avec une Lazio qui a été particulièrement réaliste et qui l’a emporté 4 à 1.
Boga répond à Pedro et Catellanos
Il n’a fallu que 20’ pour que les Romains de la Lazio parviennent sur un corner à ouvrir le score. Bien que Clauss sauve une première fois sur sa ligne, les Niçois ne se dégagent et Pedro trouve la lucarne inverse de Bulka, battu. 1 à 0. Puis, 15mn après, à la 35’, Pedro encore lance Castellanos qui profite du raté de Youssouf et l’attaquant Argentin place un piqué qui lobe Bulka. 2 à 0. A ce moment-là, personne n’aurait parié un kopeck sur les Niçois. Pourtant, ils ne lâchent rien et Boga s’appuie sur Moukoko pour réduire le score d’une belle reprise de volée à la 41’. 2 à 1. Avec ce qu’ils ont montré, on se disait que le match nul était une option d’autant que Boudaoui, Dante et Clauss affichaient une belle forme… Il faut dire que les Romains avaient touché par deux fois les montants des cages des Azuréens…
L’arbitre fausse la rencontre
Dès la reprise, l’arbitre, Horatui Fesnic, aurait dû arrêter la rencontre, le ballon sur les côtés, n’arrivant plus à rouler, cause normale d’arrêt. Mais ce n’était pas l’option du maître du jeu qui va alors complétement truquer la rencontre en accordant un but entaché d’un hors-jeu qui a profité à Castellanos qui a encore trouvé la lucarne Niçoise (54’). Et quelques minutes après, il va accorder un pénalty des plus généreux sur une faute imaginaire de Bulka sur le malin Castellanos et le capitaine Romain, Zaccagni, trompe Bulka qui avait pourtant plongé du bon côté… 4 à 1. Match plié. Merci l’arbitre. La Lazio a donné une leçon de réalisme au Gym et a provoqué la tristesse des 800 courageux Niçois qui avaient fait le déplacement à Rome.
Pascal Gaymard