Accueil À la Une FESTIVAL DE CANNES -Les hommes de la Sécurité : Ces mal-aimés indispensables…

FESTIVAL DE CANNES -Les hommes de la Sécurité : Ces mal-aimés indispensables…

Les hommes qui assurent la sécurité du Festival de Cannes aux différentes entrées subissent toutes sortes de pression, d’insultes parfois, mais aussi font de vraies rencontres.

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Lors de ce 74e Festival de Cannes, deux d’entre eux se sont confiés à notre Journal. Il s’agit de Julien, « un vieux de la vieille » et Stéphane qui s’est vu confier de nouvelles responsabilités cette année.

Julien : « Le plus important ? Le relationnel ! »

Le Cannois : Julien, pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs ?

Julien B. : J’ai 42 ans, je suis de Haute-Savoie, et ce 74e est mon 19ème Festival de Cannes. Je viens chaque année à Cannes que pour cette période magique. J’ai travaillé deux et demi au Pathé Lingostière à Nice entre 2001 et 2004.

LC : Quel est votre meilleur souvenir ?

JB : J’en ai plusieurs. Le partage d’une cigarette avec Vincent Perez… Des fêtes aussi dont celle, mémorable d’Audi au Palm Beach. C’était ultra-VIP… Et puis, ce sont toutes ces rencontres dont certaines terminent en vraies amitiés que nous faisons à l’entrée des salles car tous les Festivaliers ne sont pas désagréables. Nous faisons notre travail mais toujours avec beaucoup de respect et d’amabilité.

LC : Le plus important pour vous ?

JB : c’est le relationnel, c’est cela qui m’intéresse au Festival. J’ai de très bons amis même VIP comme ceux du Pavillon Indien. Cette année, la famille Glover n’était pas là. J’ai lié une vraie amitié avec Danny Glover.

Stéphane : « Une grande dame : Agnès Varda »

Le Cannois : Stéphane, pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs ?

Stéphane R. : J’ai 51 ans, je suis de Bretagne, de Guérande, et ce 74e est mon 9ème Festival de Cannes. C’est par le bouche-à-oreille, grâce à un chauffeur, Jean-Philippe, que j’ai pu entrer dans l’organisation du Festival de Cannes. C’était juste après la fin de mon contrat d’avitailleur dans le groupe Total.

LC : Quel est votre meilleur souvenir ?

SR : En 2012, il y avait beaucoup d’animations. J’ai pu rencontrer du beau monde car le photo call est tout près de la salle du 60ème. Par exemple, j’ai pu serrer la main de Robert de Niro. Une femme aussi m’a beaucoup marquée : Agnès Varda. Elle ne manquait jamais une occasion de venir nous saluer et de discuter un moment avec nous. Malheureusement, nous l’avons perdue… Une autre belle rencontre, celle avec l’imitateur Laurent Gerra aussi car je suis ami avec Ivonic, un autre imitateur de voix de femmes.

LC : Qu’est-ce qui a changé cette année pour vous ?

SR : Je suis devenu chef d’équipe roulante avec la responsabilité de trois salles, Bazin, Bunuel et celle du 60ème. C’est nouveau, je vois les différentes modes de travail d’une salle à l’autre. J’écoute les conseils des anciens, c’est important. Cette année, nous avions beaucoup de nouveaux agents qui se sont tous bien adaptés aux contraintes liées au covid. Ils ont pu se familiariser car cela a été un Festival sans grande pression.

Propos recueillis par Pascal Gaymard

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