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Vendredi 4 avril 2025, Charles Ange Ginésy, Président du Département des Alpes-Maritimes, a assisté au vernissage de l’exposition Raymond Moretti, L’homme qui peint, en présence d’Auguste Vérola, Vice-président du Département délégué à la culture et à l’enfance, de Valérie Sergi, Vice-présidente du Département déléguée au handicap, de Marc Dimech, Commissaire de l’exposition, de Marie-France Moretti, d’Éric Ciotti, Député, Président de la Commission des finances du Département des Alpes-Maritimes, et de Bernard Chaix, Député, Conseiller départemental.
Cette exposition se tiendra à l’espace culturel départemental Lympia, situé au port de Nice, jusqu’au 29 juin 2025.
Raymond Moretti, un parcours façonné par des rencontres
Illustrateur, sculpteur et peintre natif de Nice, Raymond Moretti débute sa carrière dès l’âge de 16 ans en créant la toile Moïse brisant les Tables de la Loi. Il rejoint les studios de la Victorine où il réalise sa première sculpture monumentale, Le Monstre, une pièce novatrice composée de bois, métal, plexiglas et verre. À 22 ans, il rencontre Pablo Picasso avec qui il construit une réelle amitié. Dans les années 1970, il s’installe à Paris, où il s’impose comme un artiste incontournable. En 1979, il est choisi pour réaliser une fresque monumentale au cœur du Forum des Halles mais également pour créer les décors des plateaux des élections présidentielles de 1981. Parmi ses sculptures phares, Pendule, dans la galerie marchande de La Défense, demeura l’un des symboles artistiques de la modernité parisienne pendant de longues années. Au-delà de son travail de peintre, le niçois a aussi été illustrateur, notamment pour les couvertures du Magazine littéraire et autres ouvrages d’André Malraux sur Charles De Gaulle. L’artiste dessine également l’une des montres les plus chères du monde, la « Kalllista », pour Vacheron-Constantin.
Un amoureux de Nice
Raymond Moretti a toujours eu un lien profond avec sa ville natale, Nice. Ses ateliers étaient situés au bas du quartier Cimiez ou encore au cœur des studios de la Victorine. Passionné par la beauté de la Côte d’Azur, il a mis son talent au service de sa ville en créant de nombreuses œuvres qui rendent hommage à son environnement et à ses habitants. Sa production artistique a souvent été influencée par les paysages méditerranéens, les couleurs éclatantes du littoral et l’atmosphère unique de la ville : la promenade des Anglais, le port ou encore le Negresco. Ses peintures monumentales, lithographies et tapis ornent encore aujourd’hui les couloirs et le hall de l’établissement de renom.
L’espace culturel départemental Lympia
L’espace culturel départemental Lympia est composé de deux bâtiments historiques : l’ancien bagne, complété de son toit-terrasse de 280 m2, construit en 1750, ainsi que le pavillon de l’horloge, réalisé en 1826, qui domine le port de Nice. En 2017, le Département des Alpes- Maritimes a installé dans ce lieu un équipement culturel pour y développer une programmation éclectique et originale. En 2020, la circulation a été repensée pour permettre une meilleure accessibilité aux salles d’exposition. Équipé d’un nouvel ascenseur, l’accueil du public est désormais centralisé dans l’ancienne chapelle du bagne dont les peintures murales ont été restaurées.
Charles Ange Ginésy :
« Faire vivre la culture, c’est donner à chacun l’opportunité de s’émerveiller, de comprendre et de transmettre. C’est notre conviction au Département des Alpes-Maritimes, et c’est pourquoi nous faisons le choix fort d’investir 22,6 M€ en 2025 pour soutenir la création et l’accès à l’art. À l’Espace Lympia, devenu en quelques années un lieu culturel incontournable avec plus de 220 000 visiteurs, nous avons l’honneur d’accueillir l’exposition « Raymond Moretti. L’homme qui peint ». Avec plus de 50 œuvres et une frise monumentale de 12 mètres, cette rétrospective met en lumière un artiste d’exception, profondément attaché à Nice, dont le talent a marqué l’art contemporain français. Une exposition immersive, un documentaire inédit et des animations pour célébrer l’héritage de Moretti. Face aux défis d’aujourd’hui, nous réaffirmons notre engagement : faire de la culture un pilier de notre territoire, un moteur de partage. »