Mais qu’ils ne comptent pas sur nous, les Français, pour les laisser croire à un 4ème titre en France, 2023 sera l’année des Bleus, qu’on se le dise !
Une 1ère mi-temps crispante…
Pour ceux qui doutaient encore, il fallait être devant son poste de TV ou au Stade de France pour voir l’événement. Comment rêver plus belle affiche pour un début de compétition de rugby que ce France/Nouvelle-Zélande ? Disons-le tout net… En 1ère période, les supporters Français ne fanfaronnaient guère… Après avoir encaissé l’essai le plus rapide de l’histoire, certains étaient pessimistes… Et si le syndrome légendaire d’infériorité des Bleus face aux Blacks ne refleurissait pas ? Mais nous avons été rassurés très vite. Cette équipe de France a du cœur et n’entend rien lâcher. A la mi-temps, les Français sont devant d’un tout petit point, 9 à 8 soit trois pénalités contre un essai non transformé et une pénalité en face.
2ème mi-temps : la tornade Bleu/Blanc/Rouge…
Puis, à la 43’, les Blacks ont encore frappé avec un somptueux essai et ont repris l’avantage. Pas longtemps. Les Français se sont enfin mis à joueur leur rugby et cela a été somptueux ! Dès lors, ils ont asphyxié leurs adversaires tant dans les mauls, que dans les mêlées voire au sol. Et puis, il y a cette différence dans les pénalités : 4 concédées par la France, 12 pour les Néo-Zélandais ! Rigueur défensive, éclairs en attaque, ces Bleus ont fait plaisir aux près de 80 000 spectateurs du Stade de France. Ramos au pied a été impeccable. Il est devenu l’un des chouchous du public. Que de dire de Penaud, inarrêtable et intraitable, auteur d’un essai extraordinaire à la 55’. Et Jaminet auteur d’un essai à la 74’ qu’il a lui-même transformé… Cela en dit long sur la détermination de cette équipe conduite par Fabien Galthié, l’équivalent d’un Didier Deschamps au Foot… Bref, on attend avec une certaine impatience la suite du programme, contre l’Uruguay…
Pascal Gaymard