La présidente Nathalie Joffroy a tenu à remercier « une belle équipe qui se dévoue », même si elle a regretté « une année 2020 terrible » au cours de laquelle « on a dû jongler avec les contraintes sanitaires ». Mais on peut cependant s’estimer satisfait puisque l’année a été propice à l’installation de Radio Lérins, qu’elle a qualifié de Radio Pédagogique » et à la production d’une centaine d’artistes sur le net, ce qui l’a incité à exprimer le souhait « on voudrait être plus qu’une MJC en étant aussi un révélateur de talents ».
Maintenir le lien
Le directeur Philippe Bely a particulièrement regretté que les spectacles se soient déroulés sans public, ce qui ne pouvait que lui inspirer la terrible constatation « qu’un artiste sans public n’est pas un artiste ». Heureusement, la MJC a aussi réalisé près de 300 vidéos qui ont été envoyées aux adhérents concernés de façon à ne pas rompre cet indispensable contact qui est nécessaire pour entretenir le moral et l’intérêt des jeunes générations pour diverses disciplines et manifestations artistiques « car une jeunesse sans passion est une jeunesse en train de mourir ». Si le COVID a provoqué « un arrêt total du contact avec l’art », alors à la prochaine rentrée, on souhaite rattraper le temps perdu en multipliant les occasions de se retrouver autour du cinéma, d’enregistrements d’émissions TV et d’ateliers de plus en plus originales pour permettre à de nombreux collégiens de se retrouver pour apprendre autrement.
Si le trésorier Jean-Luc Marlot n’a pas trouvé la situation financière idéale, il s’est cependant déclaré assez satisfait du fait que « les dépenses ont été resserrées et que chacun en ait fait plus pour compenser ». Pour conclure cette assemblée générale, Philippe Bely a souhaité que le MJC Picaud ne vise plus seulement la tranche d’âge entre 11 et 17 ans, mais plutôt celle entre 11 et 25 ans, en attendant de faire peut être encore mieux par la suite.
Thierry Ollive